Je le reconnais d'emblée, je ne connais pas grand-chose aux Indiens d'Amérique. Je ne parle pas ici de connaissances superficielles, des quelques notions d'histoire, de géographie ou d'ethnologie mâtinées de folklore glanées dans les livres, les films, particulièrement la littérature et le cinéma western dont j'ai la passion.
Non, je parle de l'Indien d'aujourd'hui, ou de l'Amérindien, comme on dit maintenant, qui habite, pas loin d'ici, sur le même territoire que moi, et dont les médias me renvoient de temps en temps une image virtuelle, déformée et tendancieuse, de déchéance : des réserves misérables jonchées de carcasses de voitures rouillées, l'alcoolisme, la pauvreté, la violence ; ou de révolte et de délinquance : crise d'Oka, Warriors maffieux, trafics illégaux. Rien de bien édifiant, quoi Heureusement, il y a la littérature qui, quand elle est . . .
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