Depuis la parution de Clinique, Roseline Lambert trace sa voie, entre poésie et anthropologie. Alors qu’elle fait paraître son troisième livre, Lac noir, rencontre avec une figure des plus singulières de la poésie contemporaine.
Valérie Forgues : Tu te présentes comme poète anthropologue et non comme poète ET anthropologue ; nuance importante, comme si ces deux aspects de ta pratique étaient indissociables. Comment ces deux facettes se nourrissent-elles l’une l’autre ?
Roseline Lambert : Oui, c’est important pour moi d’écrire que je suis poète anthropologue. En faisant un doctorat en anthropologie de la poésie, je suis devenue fascinée par le geste d’écrire de la poésie, dans ce qu’il comporte d’universel, puisque la poésie se retrouve dans presque toutes les cultures du monde sous différentes formes. Ce qui m’a frappée et que je n’avais jamais r . . .
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