Quiconque possède des connaissances sommaires de l’histoire de la littérature québécoise peut généralement nommer quelques titres associés au roman du terroir : Maria Chapdelaine de Louis Hémon, Trente Arpents de Ringuet ou Le Survenant de Germaine Guèvremont, par exemple. On le sait, certains de ces classiques figurent souvent au nombre des lectures obligatoires des étudiants du collégial.
La terre maternelle d’Anne-Marie Turcotte fait écho à La terre paternelle (1846) de Patrice Lacombe, ouvrage historiquement considéré comme pionnier du genre. A priori, ce premier roman de l’auteure ne partage que très peu d’éléments avec l’œuvre du XIXe siècle. Toutefois, le simple fait de s’y associer de manière explicite par le choix . . .
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