La poétesse québécoise Geneviève Amyot (1945-2000) s'est éteinte cet été. Un vibrant hommage lui a été rendu à l'Anglicane de Lévis, le 25 août dernier, auquel Nuit blanche a voulu s'associer en publiant intégralement dans les textes originaux de Luc Lecompte, romancier et poète, et de Paul Bélanger, poète et directeur littéraire des Éditions du Noroît.
Geneviève, comment parler de ton œuvre sans user des mots de la violence ? Les taire, ce serait méconnaître que ton texte est un corps extorqué aux noirceurs originelles, un corps donné à nous dans l'inquiétude et réduit « Au silence noir de ce cri impeccablement / muet1 ».
Pour bien t'entendre, sans doute faut-il avec toi décréter une origine et remonter très haut, très avant, dans ce lieu des fausses tranquillités, dans ce lieu de . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion