« Je travaille à un roman, je l’élève, je le bâtis comme un mur, pierre à pierre », disait René Laporte (1905-1954), romancier d’une œuvre lucide et tourmentée, poète admirateur de Guillaume Apollinaire et des surréalistes, mais aussi fondateur, en 1925, des éditions des Cahiers libres, membre du cabinet de Jean Giraudoux au Ministère de l’Information, en 1939, et résistant, sous l’Occupation, notamment chargé de la surveillance de Radio Monte-Carlo, alors sous contrôle allemand. Laporte a publié une quinzaine de romans et autant de recueils de poésie.
Une première réédition
Mort prématurément depuis bientôt une soixantaine d’années, Laporte est aussi un éternel absent des histoires littéraires ; et ses livres ont malheureusement depuis longtemps sombré dans l’oubli. Mais Le Dilettante réédite, en mai, Hôtel de la solitude, premier titre de Laporte à revoir le jour.
Écrit en 1942 . . .
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