Je hasarderai cette formule : toute autobiographie est sous-tendue par une métaphysique.
Devenu presque nonagénaire, je ressens le sentiment d’un accord avec moi-même, celui d’être parvenu à un point où je dois être, et d’une liberté. Là aussi ma plume et ma tête continuent de beaucoup s’exercer. Cet accord intime s’accompagne d’une dissidence par rapport à une époque dont je refuse les valeurs qui l’orientent et la dirigent. Situation inconfortable jusqu’à un certain point, certes, mais j’y vois aussi l’occasion, plus, la nécessité d’affirmer des fid . . .
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