Dans la section liminaire bonifiant la réédition, chez Mains libres, de son tout premier livre, Stanley Péan traite des ultimes moments passés avec son père. Il revient sur cette période éprouvante qui coïncide avec ses débuts en tant qu’auteur.
Il raconte notamment que, visitant son paternel atteint d’un cancer à l’hôpital, ce dernier l’avait présenté comme son fils écrivain à un de ses anciens collègues de travail venu, lui aussi, à son chevet. Cette désignation à la fois audacieuse et prophétique avait tout pour étonner, surtout qu’elle provenait d’un homme parfois intransigeant, un enseignant à la retraite, fervent de littérature avec un grand L qui ne semblait accorder qu’une mince importance au genre fantastique que pratiquait son fils. Rappelons que celui-ci est alors dans la jeune vingtaine, qu’il étudie à l’Université Laval et qu’il n’a encore rien véritablement publié. Le temps donnera . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion