L'usage du français au Liban a franchi largement les frontières de la littérature proprement dite. Par goût sans doute, par nécessité politique aussi, de nombreux Libanais se sont illustrés comme essayistes. La presse a connu au Liban un essor considérable. La dissidence a beaucoup gagné à cette contribution résolue des élites.
Après la publication de son recueil La maison des champs1, Michel Chiha (1891-1954) abandonne la poésie pour se consacrer à son quotidien, Le Jour, dont il est le fondateur et l'éditorialiste. Poète, journaliste, moraliste et banquier, il s'impose surtout comme essayiste. Sept ouvrages (Essais I et Essais II, Plain-chant, Palestine, Visage et présence du Liban, Politique intérieure, Propos d'économie libanaise2) disent sa . . .
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