Voilà un auteur qui ne prend aucun risque puisque, dans son dernier roman, la recette du best-seller a été suivie à la lettre ! En effet, tout y est : jeunesse, beauté, intelligence, coups de foudre, héroïsme, politique, trahison, succès, meurtre, mélo et eau de rose. Pourtant, la quatrième de couverture promettait : deux femmes donnent naissance simultanément dans une maternité d’Hartford, Connecticut. Des trois garçons, seuls les jumeaux Cartwright survivent alors que le fils tant attendu de Ruth et Robert Davenport meurt. Or Heather Nichol, l’infirmière chargée de veiller sur Ruth, dépose discrètement l’un des jumeaux dans le berceau du fils Davenport
Tout au long des 437 pages, on suit les pérégrinations des deux héros, Nathan et Andrew (petite erreur à signaler : la quatrième de couverture évoque Nathan et Fletcher alors que dans le roman on parle plutôt de Nathan et Andrew) depuis leur entrée au collège jusqu’à l’apogée de leurs carrières. Des parcours semés d’embûches (mais desquelles les héros triomphent « en héros » justement) et des destins enviables pour les jumeaux qu’un meurtre (le « méchant » tombe sous les balles !) réunira.
Une intrigue ambitieuse mais malhabile, des clichés et un dénouement hautement prévisible et pas de réel suspens. Bref, un gros roman un peu simplet qu’on lit en deux temps trois mouvements, sur un banc de parc ou dans l’autobus, quand on n’a rien d’autre sous la main.