Le 5 mai 1999, j'étais invité par les éditions du Noroît à lire quelques poèmes de L'empreinte d'un visage à la librairie Olivieri de Montréal. À l'époque, on payait en livres. Un moyen comme un autre de faire perdre quelques kilos aux auteurs. J'avais droit à un bon du trésor littéraire de 100 $, négociable à la librairie. Je demandai les Œuvres romanesques de Georges Bernanos, dans l'édition d'Albert Béguin de La Pléiade. Celui qui avait écrit que « la foi, c'est 24 heures de doute moins une minute d'espérance » me faisait signe. Mais le gros bouquin de près de 2000 pages ne se trouvait pas sur l'étagère réservée à ces ouvrages de luxe. Rendez-vous manqué, ou espoir de le lire plus tard ? J'en profitai pour me procurer quelques livres d'écrivains d'ici, dont La détresse et l'enchantement
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