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Mode lecture zen

NUIT BLANCHE

Peut-être l'ultime façon d'associer le besoin du sacré et le désir de liberté, la poésie persiste en nous comme un registre désuet, dont l'absence d'objet n'a d'égal que le désir de présence qui la fonde. Par le biais d'une poignée de recueils publiés depuis un an, voici une tentative de tisser quelques fils entre des regards offerts.

À l'heure imprécise où les sectes se font de plus en plus nombreuses et agressives, entraînant souvent leurs fidèles dans une autodestruction aveugle, les aspirations spirituelles ont mauvaise presse. On ne saurait nier l'apport immense du scepticisme depuis Montaigne, mais cela n'empêche pas la question de la transcendance de conserver une pertinence agaçante, tout en demandant plus de délicatesse que jamais pour être abordée.

Soif d'étonnement, refus de l'univocité, le poème convoque cette question du sacré sans vouloir la résoudre. Mystère . . .

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