Véritable phénomène littéraire, Rue Duplessis. Ma petite noirceur de Jean-Philippe Pleau est un roman – « mettons », pour reprendre la précision de l’auteur – qui relate son cheminement personnel.
Originaire d’un milieu pauvre, autant du point de vue matériel que du point de vue culturel, Pleau sait à travers son récit capter notre attention à coup de franchise, de dépouillement, d’anecdotes et de considérations théoriques qui n’alourdissent pas son propos. Il est un digne représentant de ce phénomène qu’on appelle transfuge de classe.
Son père est analphabète. Il voue une passion particulière aux automobiles. Son fils devra en posséder une le plus tôt possible. Le père fabrique des enseignes pour la compagnie Pro6. Après douze ans de travail, des douleurs au dos l’éloignent de l’emploi qu’il aime. La Commission de la santé et de la sécurité au travail, qui . . .
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