Autant le dire tout de suite : je me suis toujours autant méfié de Vladimir Nabokov que de Louis-Ferdinand Céline, de Walt Disney, de la peste bubonique, des promesses des informaticiens ou du baratin des présidents des grandes entreprises, aussi fallacieux, et très souvent plus dépravé, que celui des politiciens.
Un crâneur, ai-je souvent pensé, protégeant d'abord et avant tout ses fesses en louant son pays d'adoption dans les années 1940 et 1950. Difficile de lire la fin de la déclaration suivante sans rire... ou sans pleurer : « En passant, je déplore l'attitude des gens stupides ou malhonnêtes qui confondent Staline et McCarthy, Auschwitz et la bombe atomique, ou qui mettent sur un pied d'égalité l'impérialisme brutal de l'URSS et l'aide sincère et désintéressée que les États-Unis apportent aux nations en détresse. » S'il s'agissait d'une blague d'époque (on trouve . . .
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