Milan Kundera ne prisait guère le neuvième art. À ma connaissance, ses œuvres n’ont pas été adaptées en bande dessinée. Aussi ai-je pensé déplacer légèrement les projecteurs vers des bédéistes de nationalité tchèque. J’ai retenu trois albums de belle tenue, et de genres, de thématiques et de styles fort différents.
L’histoire de la bande dessinée tchèque débute essentiellement dans les années 1930. Longtemps limitée au créneau pour enfants, surtout durant les années les plus restrictives du communisme, elle ne s’ouvre au public adulte que dans la dernière portion des années 1990, quand les bédéistes de là-bas s’inspirent d’œuvres occidentales enfin traduites en tchèque, à commencer par Maus1. Il en a résulté une production caractérisée par la diversité, du moins si l’on se fie aux titres ici pr . . .
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