Avec la publication récente de La petite B.1, Gilles Jobidon poursuit une œuvre romanesque amorcée voilà une quinzaine d’années avec un étonnant succès. Son premier titre, La route des petits matins, avait alors remporté le prix Robert-Cliche 2003, le prix Ringuet 2004 de l’Académie des lettres du Québec et le prix Anne-Hébert 2005. Et pourtant, le manuscrit envoyé à de nombreux éditeurs avait essuyé plusieurs refus. Conversation à bâtons rompus avec un écrivain qui écrit comme on peint.
Gilles Jobidon : À l’origine, je me destinais à la peinture. J’ai étudié en arts plastiques au cégep mais ma sensibilité était si exacerbée que je ne pouvais pas y évoluer à l’aise. À l’université, j’ai donc opté pour l’histoire de l’art et le cinéma. J’ai ensuite travaillé pendant plus de quinze ans dans des musées comme coordonnateur du montage des expositions . . .
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