Jackson Maebry et sa petite amie, Allie Sorosh, vivent une belle histoire d’amour jusqu’au jour où une sauvage agression défigure la belle et jolie jeune femme. Or Jackson est plasticien à l’hôpital où elle est admise. Pour rester auprès d’elle, il décide de garder secrète leur liaison et, avec l’éminent docteur Brandt, son mentor, participe à la chirurgie réparatrice qui doit atténuer, sinon faire disparaître, les nombreux dommages infligés au visage de sa bien-aimée. Mais au fil de l’enquête sur l’agression, un malencontreux courriel jamais envoyé compromet Jackson qui devient le premier suspect de Rossi, l’inspecteur en charge de l’affaire Sorosh. Dans le sillage de cette triste affaire, deux autres morts, apparemment naturelles mais néanmoins surprenantes, surviennent dans l’entourage du jeune docteur Maebry, ce qui n’arrange évidemment pas les choses. Ajoutons à cela une mère psychotique, un psy qui fait fi du secret professionnel et Maebry est fait comme un rat !
Voilà une ébauche qui promet : amour, crimes, secrets et, on ne tarde pas à le découvrir, jalousie, basses intrigues et trahisons. Toutefois, le suspens met du temps à démarrer, trop de temps et quand ça démarre enfin, tout se déglingue ! Quelle poisse ! Le pauvre Jackson s’enfonce rapidement dans un bourbier qu’il tente d’oublier par l’alcool avant de se ressaisir et de mener sa propre enquête. Rapidement, il ne tarde pas à découvrir la vérité, douloureuse, au sujet des personnes qui lui étaient les plus chères
Une histoire ambitieuse mais trop sentimentale pour que l’auteur puisse concurrencer les grands du suspens et du polar comme Stephen King, Michael Connelly, Henning Mankell, Maud Tabachnik, Herbert Lieberman Un premier roman pour Joshua Gilder qui, avec le temps, arrivera peut-être à donner un peu plus de réalisme à ses intrigues et de consistance à ses personnages.