35 ANS – PRISE 3*
AVEC LE TEMPS, va, même les plus gros mots sont domptés et domestiqués. Surtout lorsqu’ils sortent de la bouche d’une poète qui l’a bien déliée [la langue]. Après Maude Veilleux au printemps et Christian Guay-Poliquin à l’été, voici en couverture une troisième figure de la «relève» littéraire, en cette année du 35e anniversaire de Nuit blanche. Sous la forme d’une lettre touchante à une auteure décédée à l’âge de 24 ans, Erika Soucy signe un « Livre jamais lu » qui carbure à l’énergie de l’oralité. Et dévoile au passage son rapport à la littérature de ses amis.
RENVERSÉ. ÉBLOUI. Au point de prendre l’avion pour s’entretenir avec ce Russe qui manie le français comme il l’entend, n’en connaissant pas bien les . . .
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