Il avait la parole facile, une voix à nulle autre pareille et, surtout, une intelligence communicative. Juste avant de nous quitter, l’anthropologue des camionneurs nous offrait un nouveau recueil de quelque 70 courts essais, tranchants comme des sagaies, doux comme des galets de rivière.
Un café avec Marie est divisé en sept parties regroupant chacune une dizaine de textes et qui gravitent librement autour d’un thème. Les courts essais ont été écrits pour la radio, sauf le prologue et l’épilogue, tous deux consacrés à la compagne disparue. Serge Bouchard et Marie-Christine Lévesque formaient un couple médiatisé. Unis dans l’amour et la collaboration professionnelle, ils avaient signé conjointement plusieurs publications. Le deuil de l’être cher et tous les deuils associés au vieillissement sont au cœur d’un bon nombre des textes du recueil, sans jamais que cela devienne lourd. Au contraire, le propos de Bouchard a plutôt l’heur de faire paraître plus l . . .
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