Michaël La Chance nous a déjà habitués à ses réflexions sur les rapports qu'entretient notre société moderne avec les arts, rapports parfois tempétueux, rapports dénaturés en quelque sorte par une perception faussée de l'art, qui fait de celui-ci un élément subversif, voire explosif. De tels rapports conduisent alors à bien plus loin que la simple censure : vers la répression, la destruction quelquefois de l'œuvre.
La Chance considère quelques cas précis, récents, où se manifeste clairement la paranoïa de ce temps post-11 septembre, de ce temps où nous ne connaissons pas toujours ni les intentions ni les auteurs des actes terroristes. C'est aussi un temps de surabondance d'images et d'une peur de celles-ci. Alors pour en accepter la destruction, on se dit que ces œuvres ne sont que des symboles et pas des êtres humains. Que devient alors, à une telle époque, la liberté de l'artiste ?
On peut difficilement . . .
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