Ayant raté son suicide par absorption de somnifères, la narratrice des Murs se retrouve, après quatre jours aux soins intensifs, dans une chambre d'hôpital où elle est reconnue « irrécupérable », « suicidaire », « dangereuse » et « névrosée ». Devant la gravité de son état, on la transfère dans un établissement psychiatrique où l'on surveille étroitement son anorexie envahissante, son penchant irrépressible à l'automutilation et la faiblesse de ses signes vitaux. Les visites de ses proches, les contacts avec des patients et les tentatives de dialogue des intervenants ne parviennent pas à enrayer son « mal d'être » et à l'amener à renoncer aux lacérations qu'elle s'inflige cinq à six fois par jour avec une lame de rasoir ou avec ses ongles. Un « Monstre » l'habite auquel elle ne peut échapper et elle demeure enfermée entre les « murs infranchissables » dont elle s'est elle-même entourée et qu'elle s'interdit de transgresser. Après quelques mois de ce . . .
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