Charlie Parker vient de perdre son permis de détective et se retrouve avec beaucoup de temps devant lui. Il décide donc d’entreprendre une enquête cruciale, celle qui élucidera non seulement le suicide de son père, mais aussi le mystère de son propre passé. Dans L’empreinte des amants, John Connolly plonge son héros dans le passé, un passé lourd et obscur.
Les habitués de Connolly se rappelleront que c’est dans Tout ce qui meurt que la famille de Charlie Parker est détruite par un sinistre personnage qu’on surnomme le Voyageur. Les circonstances qui le conduisent ici à enquêter sur son père, jeune flic qui s’est suicidé après avoir tué deux adolescents, le ramèneront sur les lieux de son ancienne vie et bien plus loin encore. Parker devra affronter des êtres malveillants qui ont décidé d’en finir avec lui.
Connolly conduit plusieurs intrigues qu’il dénoue, petit à petit, sans rien laisser au hasard. Qu’on se le dise : tout est lié. Mais comment ? Par quels chemins tordus toutes les péripéties de L’empreinte des amants convergent-elles vers le point de non-retour ? À sa manière bien particulière, Connolly nous raconte les drames de la famille Parker, le destin tragique de la famille Faraday, la fuite de l’étrange Emily, la mauvaise fortune d’un journaliste trop curieux qui désire lui aussi connaître les secrets de la famille Parker, et l’histoire de Caroline Carr, jeune femme énigmatique, morte en couche de cause non naturelle. John Connolly, qui aime flirter avec le surnaturel, nous a concocté une histoire remplie d’invraisemblances mais, pour qui goûte le genre, captivante.