Après avoir lu avec plaisir Daphnée disparue du même auteur, paru chez Actes Sud en 2008, j'ai abordé La clé de l'abîme avec un préjugé favorable. Les deux premiers chapitres m'ont tout de suite plu, me rappelant vaguement l'univers de Kafka, mais à partir du troisième, mon intérêt a décru.
Daphnée disparue, qui me rappelait la prose de José Saramago, est aux antipodes de La clé de l'abîme. Le délire d'un auteur ayant perdu la mémoire qui tente de retrouver une femme entrevue quelques heures avant l'accident qui lui a coûté son passé a en effet peu à voir avec les péripéties de Daniel Kean, pauvre héros de La clé de l'abîme aux prises avec des personnages cauchemardesques mi-humains, mi-humanoïdes.
S'inspirant de . . .
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