De son propre aveu, Jean Pierre Girard n'a que très peu de certitudes. Quelques-unes cependant traduisent tout à fait sa vision de la littérature : les mots nous précèdent ; le texte appelle son genre ; l'homme est plus petit que l'auteur qui est plus petit que l'œuvre. Et aussi : si vous voulez connaître quelqu'un un tant soit peu, ne lui demandez pas de parler de lui.
Des affirmations qui ont ouvert la voie à un long entretien ch'reux et souvent joyeux où il a été question des ouvrages de l'écrivain québécois. Cinq recueils de nouvelles (dont le tout dernier, J'espère que tout sera bleu, publié au printemps 2003), un essai, Le tremblé du sens, (lancé à l'automne 2003), des chroniques de voyage en Westfalia avec sa fille Aurélie (parues dans Le Devoir à l'été 2001 et rassemblées sous le . . .
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