C'est l'imagination la plus fertile de la seconde moitié de ce siècle ; ça fait plus de quarante ans et cent cinquante romans qu'il nous fait rire en faisant des petits à la langue française. Il s'appelle Frédéric Dard, alias San-Antonio, et en janvier 1989, il venait pour la première fois au Québec. Est-il aussi drôle dans la vie que dans ses livres ? Nous sommes allés vérifier.
À deux heures de l'après-midi, nous étions les seuls clients du bar Saint-Laurent, Frédéric Dard, son attachée de presse, la photographe de Nuit blanche et moi. Trois nouveaux clients arrivent qui ne trouvent rien de mieux à faire que de s'installer à la table voisine. « C'est marrant parce qu'il y avait quand même beaucoup de place ailleurs, non ? » dit M. Dard avant de reprendre son histoire où il l'avait laissée. Il était en train . . .
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