Les éditions La Peuplade font maintenant dans la traduction. La première à bénéficier de ce traitement de faveur est l’écrivaine torontoise d’origine grecque Marianne Apostolides. Sa traductrice Madeleine Stratford donne ainsi accès à neuf récits dont la forme est finement ciselée, autant de méditations sur une épigraphe de Roland Barthes, selon qui le malheur du langage, sinon sa volupté, tient en sa qualité constitutivement fictionnelle. En ce sens, le sous-titre de Voluptés se lit comme une antiphrase ; ses quelque 200 pages s’attachent à montrer que la langue joue ce rôle de filtre entre la pensée et son objet, d’où cette réalité qui ne peut en être une, puisque médiatisée, partielle, voire partiale.
Les récits intègrent et mélangent différents genres, testimonial et épistolaire dans « Les joueurs de cerceau », le dialogue socratique dans « Deux dialogues (ou du courage) » et la réflexivité de l’essai philosophique, placé sous l . . .
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