Dans un brillant récit intime, l’écrivaine raconte son passage à la vie de mère. À peine l’enfant sorti de son ventre, une envie de fuir assaille la jeune trentenaire. Qu’adviendra-t-il de ce pour quoi elle est faite ? Son moi d’avant. Sa vie, c’est le monde des livres, c’est l’écriture et la lecture. C’est la liberté d’aller et de venir, de changer de ville et d’amoureux.
La narratrice revient sur son passé récent, grossesse sereine, accouchement par le siège réussi, signes de sa solidité. Puis, traces laissées sur le corps, nuits perturbées, quotidien routinier. La voilà qui se sent fragile. Perte de repères. Syndrome de ce que d’autres appellent dépression post-partum due aux changements hormonaux ? Kerninon ne le mentionne pas. C’est la perte de son identité qui lui fait perdre pied, le deuil de la vie extraordinaire d’avant. Elle revient sur la p . . .
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