La violence imprègne ce livre de la première à la dernière page. La misère explique en partie la brutalité qui sévit à l'intérieur du cadre familial. L'alcoolisme du père fait de lui un fauve qui ne ressent la honte de sa folie que pour s'y replonger. Mais cette violence elle‑même doit beaucoup à celle que l'Angleterre inflige aux républicains irlandais. Le père a sombré parce que toute dignité lui était interdite et sa mort fut celle d'un vaincu trop humilié pour survivre. Ni lui ni ses enfants n'ont eu d'autre choix que de se rapprocher de l'IRA et de chercher dans son combat une raison de vivre.
Tyrone, fils de révolté, milite avec fougue dans l'armée de l'ombre. Il s'illustre à tel point que l'accident qui coûte la vie à un pilier de l'IRA par sa faute doit être caché. Confesser sa bévue nuirait à la cause sacr . . .
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