Alors que John English présente le second tome de sa biographie de Pierre Elliott Trudeau, Boréal lance, en misant sur René Lévesque et le même Trudeau, une collection qui marie la saisie historique et la libre réaction. Pendant qu'English affronte son propre standard d'excellence, Nino Ricci et Daniel Poliquin offrent au lecteur des visions inattendues.
De l'ancien premier ministre, English affirme dans le deuxième tome de Trudeau, Regardez-moi bien aller !, 1968-2000, que « le style était vraiment important ». Si on apprécie que le nouveau chef libéral chasse l'État des chambres à coucher, on adore qu'il exprime son naturel. Sur cette lancée, on se serait attendu à ce qu'English s'assure du lien entre le côté instinctif du personnage et son programme. Ce n'est pas le cas. C'est tout juste si le style, hier exubérant, retient l'œil. Certes, les scalps féminins demeurent voyants, mais les foules s . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion