Catherine Voyer-Léger pose un regard sensible sur le corps et offre une expérience de lecture singulière dans laquelle se côtoient tendresse, humour, mais aussi solitude et douleur.
Il n’y a pas de numéros de pages, pas d’ordre à première vue dans ce livre composé de microrécits qui explorent le corps. Chaque fragment a pour titre une partie, une sensation ou un phénomène physique. On fait notre chemin à travers cette collection de migraine, colère, cicatrice ; front, largeur, plaie ; épaules, lèvres, dos, ventre, dents. Certaines parties reviennent, se multiplient, comme si on n’en avait jamais fait le tour. Toutes sont des portes d’entrée jusqu’à soi et autant d’angles sous lesquels aborder le thème.
Dans les pages de Prendre corps et ses interprétations teintées de mémoires, on oscille entre la haine et l’amour de soi. L’auteure a le talent d’écrire, toujours, en équilibre . . .
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