En ce début du troisième millénaire, le sentiment de responsabilité collective à l'égard des problèmes que connaissent les pays en développement est de plus en plus répandu. Pourtant, même si les pays industrialisés montrent, en principe, plus d'ouverture que jamais pour trouver des solutions au déséquilibre affectant le commerce entre pays pauvres et pays riches, dans la pratique les changements sont trop souvent lents et peu efficaces.
Ainsi, les récentes conférences de négociations de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), tenues à Cancún en 2003 et à Hong Kong en 2006, se sont toutes deux soldées par un échec, les pays riches ne parvenant pas, globalement, à s'entendre avec les pays pauvres. Ces derniers sont réticents à signer de nouvelles ententes commerciales après avoir eu l'impression de s'être souvent « fait avoir » lors des accords antérieurs. Devant cette impasse, la dernière ronde de négociations de l'OMC (le Doha Round . . .
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