On ne peut qu’être admiratif devant l’immense talent de Laurent Gaudé, être fasciné par le souffle d’une écriture qui fait surgir de la page des êtres plus grands que nature dont le destin, s’il nous est souvent connu, se déploie sous nos yeux sous un jour chaque fois nouveau, réinventé, démultiplié par le pouvoir d’évocation des mots et des images. Pour seul cortège nous plonge au cœur du dernier festin auquel participe Alexandre le Grand, entouré de ses plus fidèles officiers, au moment même où l . . .
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