Dans la première moitié du XXe siècle, à cause de la valeur symbolique des villes dans l'esprit des artistes et du public canadien, leur goût pour le paysage rendait inintéressantes les images que pouvaient suggérer les grandes métropoles comme Montréal. Pourtant, dans les années trente et quarante, à Montréal, les peintres juifs ont fait de la ville et de la vie urbaine les sujets dominants de leur production. Les raisons de ce fait sont diverses et peuvent être recherchées dans les domaines socioéconomique et politique mais aussi, et pourquoi pas, dans le domaine de l'esthétique pure. L'exposition Peintres juifs de Montréal, Témoins de leur époque 1930-1948 nous en apporte la preuve.
Pour accompagner cette exposition, les éditions de L'Homme ont réalisé un catalogue richement illustré avec un texte clair et méthodique d'Esther Trépanier sur les peintres juifs et la modernité, texte publié initialement en . . .
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