Toutes, nous avons expérimenté diverses formes de sympathie et survécu à des « peines d'amitié » aussi pénibles que des peines d'amour, voire plus éprouvantes, étant donné le gage de pérennité que revêt le lien amical, plus ludique et plus souple que la passion érotisée.
Que les amitiés soient de connivence situationnelle (célibat choisi, maternité ou pensionnat partagé), qu'elles naissent tardivement ou traversent les décennies par la force d'une chronologie commune (ah, les copinages de collège !), leur alchimie fascine.
Dans ce témoignage d'une grande valeur, Denise Bombardier réserve une place à ces amies tendres, hystériques, rustres, même sans « e », que, toutes, nous reconnaîtrons. En effet, à chaque page ou presque, je souriais en m'extasiant devant l'exquise justesse d'observation, d'expression et d'analyse de l'auteure, constatant que ses descriptions recoupaient mon histoire personnelle, comme probablement celle de ses autres lectrices.
J'aurais voulu qu'on me parle ainsi de l'amiti . . .
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