Toujours le même, mais jamais prévisible, le détective Nestor Burma raconte ses six dernières enquêtes. Sans surprise, il reçoit plus de coups de matraque que n'en peuvent encaisser deux douzaines d'occiputs, collectionne les cadavres comme le ferait une épidémie, ingurgite tout ce qui peut « faire du bien à sa gorge », ne dort qu'au moment de changer de chapitre, accumule les dettes comme d'autres les diplômes, adore les femmes qui préfèrent les jupes aux pantalons, mais il transperce de ses lumières (Fait lux est sa devise) toutes les énigmes qu'on lui propose ou qu'il s'adresse à lui-même sans provocation ou rémunération de qui que ce soit. Il n'est ni Maigret, ni Poirot, ni Colombo. Ses modèles, il faudrait les chercher, quitte à les retoucher ensuite, dans la littérature policière étatsunienne dont le cinéma a fait ses délices. Plus près de Philip Marlowe que . . .
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