
Professeur et recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie, l’auteur s’est sans contredit offert une fantaisie avec ces Chroniques savoureuses sur la langue française.
Du s inclus dans le mot inclus mais exclu du mot exclu jusqu’à l’assassin qui, à titre d’haschischin, présente le grand tort de fumer, mais pas comme un pompier, celui-ci dégageant des vapeurs brûlantes, tandis que l’autre consomme une substance illicite, beaucoup de curiosités de notre langue sont scrutées méticuleusement et expliquées. De même pour plusieurs pièges linguistiques, véritables filets avec lesquels on a maille à partir, la maille n’étant pas celle qui se découd mais plutôt la dernière pièce de monnaie que l’on ne peut mettre en parts.
L’universitaire n’oublie pas les délicieux emprunts aux langues étrangères, établis ou souhaités. Tel ce chapeau de dame dont les dimensions gardaient à distance les soupirants anglais qui l’ont surnommé kiss me not, devenu quichenotte. Les néologismes sénégalais moins prudes vous expliquent qu’un amant peut ambiancer votre soirée en vous cadeautant de sa présence pour mieux vous amourer…
Allez, prof : j’en veux pluss (si, si, cet emploi est suggéré par l’auteur lui-même !) de ces fantaisies du beau français, et ce, derechef dès potron-minet.
