Dystopie dans laquelle les milices composées de Souchiens (citoyens de souche) soutiennent le Conseil qui dirige la France d’une main de fer et écrasent les autres castes asservies. Tout un programme.
En 2028, dans la société imaginée par l’auteur Gérard Mordillat, les citoyens utiles sont en haut de la pyramide et divisés en « Puissants, Possédants, Dominants, Sachants et Servants ». Tout en bas, les Inutiles que le système a rejetés, « de la chair à production, de la chair à canon », assignés aux plus basses corvées et parmi lesquels se retrouvent les étrangers, les Noirs, les artistes, les opposants à l’ordre établi, qu’avec l’accord de l’armée et de la police les meutes paramilitaires « traitent », entendre assassinent. Plus qu’un roman, Les roses noires se veut une charge politique contre la France d’aujourd’hui et ses dérives autoritaires.
Le romancier, poète, scénariste et documentariste de 49 ans, dont les allégeances . . .
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