L’auteur veut réhabiliter quinze œuvres littéraires du XIXe siècle. Le résultat donne à réfléchir.Lazure nous explique le pourquoi et le comment de son entreprise dans une fiction à la première personne qui accompagne les œuvres elles-mêmes, souvent de copieux romans que Lazure réduit à une dizaine de pages chacun. On trouve ici des digests de Maturin, James Hogg, Ponson du Terrail, Georges Rodenbach et quelques autres auteurs de récits gothiques ou fantastiques. Lazure invente aussi des dialogues où ces écrivains échangent avec lui sur le sort défavorable réservé à leurs œuvres. Derrière des intentions louables et un travail solide, son projet a quelque chose d’ambigu ou d’ambivalent, pour ne pas dire de contradictoire : « Dans notre siècle de haute performance, où tout va vite, j’ai simplement voulu montrer, à des lecteurs et lectrices d’aujourd’hui, qu’on pouvait encore lire des auteurs d’hier sous une forme abrégée . . .
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