De l'Histoire de la littérature canadienne (1874) d'Edmond Lareau à l'Histoire de la littérature québécoise (2007) de Michel Biron, François Dumont et Élisabeth Nardout-Lafargue, nombreux sont les tableaux, panoramas et autres études synthétiques sur le sujet. Karine Cellard a retenu de cet ensemble particulier douze manuels utilisés dans les institutions scolaires en vue d'examiner le discours pédagogique sur l'histoire littéraire québécoise, dont elle procède à « la lecture [...] comme texte » ; d'où l'utilisation abondante des concepts de mise en intrigue ou en récit, de structure ou de configuration narrative, de stratégie discursive, d'organisation temporelle, de posture d'énonciation... Karine Cellard suit ainsi « la lente consolidation d'une tradition d'interprétation du corpus national et les variations importantes qui ont marqué les visées identitaires, civiques ou culturelles de cet enseignement ». Elle note au passage les influences . . .
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