Patrick Senécal est un écrivain populaire. Il excelle, dit-on, dans l'exploration du « côté sombre de l'humain » Pourtant, dans Le vide, son dernier roman, il est question de pédophilie, de scatologie, de travers sexuels de toutes sortes, de la juxtaposition des mots « langue » et « anus », qui, somme toute, n'ont rien de bien ténébreux. Nos médias nous ont depuis longtemps habitués à bien pire, à bien plus sombre. À moins que ce ne soit de ce vide-là dont il est question
Patrick Senécal aime choquer, provoquer, confondre. Ses romans (Sur le seuil, Les sept jours du talion) débordent d'émotions fortes, ambiguës, nuancées, qui nous sortent de la routine quotidienne et nous propulsent dans les zones grises, rarement visitées, de l'âme humaine. Dans Le vide, trois hommes, aussi différents que les méandres qui uniront leur . . .
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