Voilà un Connelly qui détonne, tout comme La défense Lincoln, dont il est la suite. Michael Connelly a créé en 2006 un nouveau personnage, l'avocat Michael Haller qui, à l'instar de Hieronymus Bosch, gagne rapidement la sympathie du lecteur. Après presque un an passé à se remettre d'une tentative d'assassinat, Michael Haller reprend inopinément le flambeau lorsqu'un collègue, Jerry Vincent, mort par balle dans sa voiture, lui lègue son cabinet. Il n'en fallait pas davantage pour que Haller décide de revenir en scène. Car on le devine, c'est à l'un des plus grands spectacles de sa carrière qu'il devra se préparer pour assurer la défense d'un magnat du cinéma, Walter Elliot, accusé d'avoir tué sa femme et l'amant de celle-ci. Sa prestation devra en effet être magistrale pour qu'Elliot, étrangement calme et confiant et pourtant que tout accuse, puisse obtenir un verdict d . . .
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