Publiée en 1997, la biographie aujourd’hui mise à jour retrace le parcours de l’écrivain et certains mouvements intellectuels, politiques et sociaux qui traversent le Québec des années 1920 à 1950.
Qu’on connaisse bien, un peu ou pas du tout la vie de Jacques Ferron, qu’on l’ait lu ou qu’on ne sache rien de son œuvre ou à peu près, on gagne à lire cette biographie et à la méditer : l’époque qu’elle couvre, l’approche somme toute simple du biographe, les incursions dans une partie du système scolaire de ce monde disparu – le plaisir que j’y ai pris logeait dans l’un ou l’autre des différents aspects du livre. On pourra compléter cette lecture par une ou deux des études sérieuses que suggère Olscamp. Quant à la prose du biographe et à sa méthode, je me limiterai à dire qu’elles sont efficaces et claires. Les interprétations d’Olscamp empruntent à gauche et à droite, jusque dans les contes . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion