Des personnages auxquels on s’attache, une écriture alerte et inventive, des rebondissements qui maintiennent l’intérêt, des références à des personnalités de l’heure, des points de vue critiques et drolatiques sur des sujets qui font la une de l’actualité : l’éducation, la psychiatrie, la pharmacologie, tous les ingrédients sont ici rassemblés pour assurer au premier roman de Simon Leduc, L’évasion d’Arthur ou la commune d’Hochelaga, un succès certain.
Mais de quoi est-il question dans ce livre ? Le titre fait d’emblée allusion à un lieu, une situation d’enfermement dont on souhaiterait se libérer, et à un modèle d’organisation sociale, la commune, qui eut à une époque pas si lointaine son heure de gloire. « La neige tombe pus, è pousse. » Ainsi débute le roman, comme un premier avertissement au lecteur que les choses ne se dérouleront pas nécessairement dans l’ordre établi, ni dans une langue en camisole d . . .
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