« Ils s’échangent des idées, des armes, de l’argent ou des femmes », constate la professeure, écrivaine et militante féministe Martine Delvaux. Son essai, bien écrit et très documenté, remet quelques pendules à l’heure et engage à la réflexion. La culture du boys club n’est, hélas, pas chose du passé.Dans son livre Le boys club, Martine Delvaux rappelle l’historique du phénomène et explique toutes les facettes de cet univers clos, pour hommes seulement. « État, Église, armée, université, fraternités, firmes » et même clubs de golf, rien n’échappe à la plume de la fine observatrice. Jusqu’à récemment, plusieurs clubs privés interdisaient l’accès aux femmes afin que les hommes puissent exercer leurs privilèges loin d’elles. Il existe encore de ces clubs « For gentlemen only », surtout à Londres, où a été lancé au XVIIe siècle ce concept élitiste et sexiste qui a culminé au XIX . . .
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