Marie-Francine Hébert est l'une des écrivaines les plus reconnues au Québec en littérature jeunesse. En 2003, elle en a ému plus d'un avec son album paru aux éditions Les 400 coups, Nul poisson où aller. Heureusement pour le lecteur, elle a trouvé son second souffle dans la littérature pour adultes avec ce premier roman à l'arrière-plan autobiographique, L'âme du fusil. Marie-France Hébert renouvelle les thèmes de la guerre et de l'amour, auxquels on ne s'habitue jamais, avec le sceau de l'empathie, avec toute la détresse et tout le bouleversement qui s'en dégagent. Cette lecture pour le moins troublante par la plausibilité des atrocités tout droit sorties de l'actualité vous mènera vers le même sentiment d'impuissance que celui ressenti lors du visionnement du film Un dimanche à Kigali, de Robert Favreau, qui a pris l'affiche en 2006 . . .
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