Dans la présentation qu’elle signe, France Théoret décrit un livre gigogne. De son roman Hôtel des quatre chemins, publié en 2011, l’artiste Claire Aubin a tiré une série de sculptures dont la reproduction, accompagnée d’extraits du roman choisis par Aubin, forme la première partie de La zone grise. Leur lecture sensible, empathique amplifie, par association au personnage central, les enjeux qu’articule le récit, reflété dans un parcours qui, de pièce en pièce, appelle au dépassement d’une souffrance reconnue. Du confinement qu’illustre la masse épaisse et comme immanente à elle-même de la première sculpture – « zone grise » d’une expérience sans prolongement, sans écho –, on entre dans les eaux de tensions qui vont vers l’apaisement, l’ouverture dans la forme de la rencontre, de l’appui trouvé en l’autre. En ce progrès touche particulièrement le profil droit d’un . . .
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