« Je crois que j’ai toujours aimé l’ennui », avoue Philippe Delerm, comme s’il s’agissait d’un préalable, d’un avertissement au lecteur. Il faut ici comprendre l’ennui davantage comme un état de tristesse empreinte de mélancolie, plus près de la saudade que du spleen baudelairien, qui rend toute chose fragile et précieuse.
La vie en relief regroupe des textes courts qui, comme Delerm nous y a habitués, offrent des instantanés de ce qui nourrit sa mélancolie : souvenirs du passé qui émergent dans le . . .
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