« [La] médecine que nous avons connue n’existe plus. [… L]es ‘preuves’ sur lesquelles on se fonde pour nous prescrire des médicaments sont couramment biaisées. Les risques sont cachés par les laboratoires. Les médecins reçoivent leur formation et leurs informations de l’industrie pharmaceutique. Les agences sanitaires approuvent de façon désinvolte des médicaments totalement inefficaces […]. À tous les niveaux, le profit des industries passe avant l’intérêt des patients. » Dès le début de l’ouvrage, Mikkel Borch-Jacobsen annonce clairement son propos. Après des études en philosophie, il a enseigné au département de psychanalyse de Vincennes. Établi maintenant aux États-Unis, il enseigne la littérature comparée à l’Université de Washington. Il agit à titre de coordonnateur pour cet essai, auquel participent plusieurs collaborateurs issus du domaine de la santé. Il ajoute des renseignements supplémentaires ainsi que ses commentaires dans des chapitres intercalés entre ceux des autres auteurs. Tous, chacun selon son expérience . . .
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