Tôt dans sa carrière, Sylvie Drapeau s’est taillé une solide réputation de comédienne extrêmement talentueuse, tant sur les planches qu’à l’écran. Plus récemment, elle a ajouté une autre corde à son arc en devenant écrivaine.
Malgré une plus courte expérience dans ce domaine, il faut reconnaître qu’elle s’y révèle tout aussi douée.
Au vu du résultat, il apparaît que Sylvie Drapeau polit chacune de ses phrases jusqu’à la perfection. Et c’est ce qu’elle a encore si bien réussi dans La terre, ouvrage qui achève une tétralogie comptant déjà Le fleuve, Le ciel et L’enfer. Ces quatre plaquettes, brèves mais denses en émotions, sont qualifiées de « romans ». On devine pourtant qu’il s’agit plutôt de récits autobiographiques. L’écrivaine y met en scène « la meute », le . . .
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