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Mode lecture zen

NUIT BLANCHE

Les romanciers pouvant passer du subjonctif imparfait au joual ou citer Schopenhauer et Hannah Montana dans la même page sont des oiseaux rares. François Blais est de ceux-là. Il pratique ce qu'il appelle le « métissage de tons », et il le fait avec intelligence et brio.

Contrairement à ce que suggère le titre, La nuit des morts-vivants n'a rien (ou presque rien) à voir avec les zombies. Du moins, ceux de Romero, le réalisateur du film-culte dont Blais a repris le titre. Il est plutôt question, çà et là, des zombies de Lucio Fulci, cette icône du cinéma gore italien, mais à titre anecdotique. Les véritables morts-vivants dont il est question ici n'ont rien de surnaturel. Ce sont deux noctambules mi-trentenaires, résidants de Grand-Mère et narrateurs de ce truculent récit.

Ils se nomment Pavel et Molie. Ils font à tour de rôle la chronique de leur quotidien. Le . . .

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