Testament littéraire d’un de nos plus rares écrivains, voici quelques histoires pour les fins et pour les fous.
Jacques Ferron avait lui-même réuni la dizaine de récits réédités ici, dont certains sont déjà parus en revue, des contes d’adieu qui allaient être publiés quelques mois après son décès en 1985.
Fortement autobiographique, « Le pas de Gamelin » nous plante d’entrée de jeu à l’hôpital psychiatrique Saint-Jean-de-Dieu, où Ferron a travaillé comme omnipraticien en 1970 et 1971, « haut lieu de la folie » individuelle et collective, symbole de ce pays, le nôtre, longtemps et encore dédoublé. C’est là que nous convie le docteur Ferron, en cet Olympe « où les médecins se croyaient redevenus les demi-dieux qu’ils avaient été à l’origine », et où nous croiserons une double aliénation : politique et mentale, celle-ci ayant pour prénom Mariette, Pierrette et Hélène, ou encore Louise, « h . . .
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